Sans prétention ce site a pour vocation d’apporter un autre regard sur l’actualité, la culture et les passions modernes. En effet la vision aseptisée des médias en général finit par lasser... Internet fait désormais partie des rares moyens de communication de poids où l’on puisse encore s’exprimer librement, alors un seul mot d’ordre : profitons en !

13.09.06

130 millions d’euros HT. C’est en effet ce que vont coûter les travaux du Palais-Bourbon, d’après le Canard, qui il est vrai en avait bien besoin. À titre d’exemple le 6e étage du 101, rue de l’Université est « totalement pourri » d’après un haut fonctionnaire parlementaire. Il y a eu plusieurs alertes à la légionellose au printemps et de l’amiante a été découvert dans certaines parties de l’immeuble. Il était grand temps d’agir…

Beaucoup de députés doivent donc s’installer dans d’autres annexes de l’Assemblée durant les travaux. Les questeurs (députés chargés de gérer le budget de l’Assemblée et d’assurer son fonctionnement) doivent ainsi choisir le mobilier destiné aux futurs locaux flambant neufs. C’est là que ça devient amusant ! E. Balladur, ancien Premier ministre, a renvoyé 6 fois les services de l’Assemblée avant d’être satisfait des luminaires qu’on lui proposait. Jean Louis Debré, président de l’Assemblée a quant à lui, dans un souci d’économie, exigé que les nouvelles chaises des députés ne dépassent pas 50 euros pièce au lieu des 500 euros pièce, présentés par les services.

Autre nouveauté, le salon de coiffure pas assez chic, paraît-il, devrait être remplacé, parité oblige d’après le questeur Claude Gaillard par… un institut de beauté qui servirait à maquiller nos chers députés ! Si vous en doutiez, je suis très sérieux. En y réfléchissant, c’est vrai, il faut quand même prendre soin des femmes et des hommes qui rédigent nos lois ! A quand une thalasso au Parlement… ?

B.F

12.09.06

Nous fêtons, pardonnez- moi l’expression, en ce moment le 5e anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 contre les Etats-Unis. Après ce drame, l’administration Bush a décidé d’entrer en guerre contre le terrorisme. Nous étions loin à l’époque d’imaginer les conséquences de cette politique.

En effet, on pourrait croire que les centaines de millions de dollars engrangés dans cette lutte, le « Patriotic Act » ainsi que les guerres en Afghanistan et en Irak mettraient un terme à l’horreur du terrorisme. Quelle innocence ! Malheureusement il n’en est rien, la situation est même devenu encore plus critique. La psychose des attentats atteint des sommets et envahie le monde. Chaque pays vit désormais dans la peur.

L’administration Bush a très vite compris que le fait d’attiser les peurs pouvait servir sa politique. Ils ont ainsi pu bafouer les libertés civiles des américains, négliger le droit international, ouvrir Guantanamo et user de la torture sur les prisonniers. Ils peuvent appliquer un programme ultraconservateur en toute impunité et se targuer de tout mettre en œuvre pour défendre le pays. Les opposants de cette politique sont alors tout simplement accusés de vouloir mettre en péril la population. Il est si simple de stigmatiser ses détracteurs lorsque l’on surfe sur une vague d’émotion provoquée par la hantise de nouveaux attentats.

Dès lors l’administration Bush dresse un axe délimitant le bien du mal et peut se prévaloir de propager le bien dans le monde.

Malheureusement le fonctionnement du monde est bien plus complexe et les résultats de la machine Bush s’avèrent désastreux voir catastrophiques. La guerre en Afghanistan n’a pas écarté les talibans du pouvoir et l’on parle même aujourd’hui de « l’irakisation » de l’Afghanistan. Quant à l’Irak c’est le chaos le plus total. Il n’y a pas un jour sans attentats, sans échanges de tirs, bref pas un jour sans violences, pas un jour sans tueries. Dans un pays, rappelons le, dont s’est emparés les Etats-Unis uniquement pour des intérêts économiques.

Nous avons rêvé au lendemain du 11 septembre d’un monde sans terrorisme. Peut-être est-il plus pertinent aujourd’hui de rêver d’une moindre arrogance, d’une vision moins manichéenne et de davantage de subtilité de la part de notre voisin outre-atlantique.

B.F

Paris iN, so paris SliM. Zoom sur le must have de l’automne-hiver 06-07 : le jean slim !    

          Fashion depuis quelques temps déjà au Danemark, il montre le bout de son nez sur certains avant-gardistes ou fans de Kate Moss ce printemps en France. Aujourd’hui, chouchou des podiums de juin ( défilés automne-hiver 06-07 ), il est incontournable.

Comme une seconde peau, il dévoile le galbe des mollets, des cuisses et des fesses pour un fini tout en finesse. Avec des escarpins pour une allure rock, il se métamorphose avec des bottes cavalières pour un style équestre. On notera la facilité à enfiler les bottes au dessus de celui-ci, contrairement à notre ancien jeans bootcut.

Malgré son nom « slim » (mince), ce jeans n’est pas seulement destiné aux silhouettes filiformes. Certes il met en valeur les femmes menues, mais il va aussi très bien aux tailles 40-42 s’il est porter avec un haut oversize (très large) et des hauts talons.

Les slims féminins les plus cultes : Hep d’ACNE (chez Colette), J-LOT ou EDEN de Miss Sixty, Nudie jeans et TAG Jeans (vu sur Eva Longoria).

Le slim est tout autant présent dans les collections hommes. Porté au milieu des fesses avec des chaussures pointues.

Les slims masculins sont aussi bien vendus chez Levi’s (le 511), Diesel, Nudie Jeans et Zara.

M.C

photo : ACNE jeans